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La longueur de l'auriculaire |  |
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La longueur de l'auriculaire | |
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La longueur de l'auriculaire par rapport aux autres doigts peut s'évaluer compte tenu de son insertion. Cette longueur est considérée comme normale si l'extrémitée de l'auriculaire arrive juste à la hauteur de la jonction "phalangine-phalangette" de l'annulaire (si celui çi est de longueur et d'insertion normale.
La longueur de l'auriculaire va nous renseigner sur le mode général de traduction du moi intérieur dans le moi externe.
La fonction n'a pas la capacité d'exprimer le monde de la paume sur un mode très formulé, très élaboré. La description du moi sera peu explicité.
La façon de se ressentir sera très intuitive, globale, synthétique, sans richesse de formalisme. Elle sera donc difficilement analysable, contrôlable, utilisable. Le comportement résultant de ces représentations "basiques" sera naturel, capricieux, émotif primaire, plein de candeur et de puérilité (dans le sens d'une perpétuelle jeunesse de l'âme).
Le sujet ne cherchera pas à construire un modêle de lui-mème et à y intégrer ses pulsions (Developpement d'une "Imago"). Il se sent plus qu'il ne se voit. Le contact avec les jeunes enfants sera facile.
Si l'auriculaire est particulièrement court c'est généralement un signe de retard moteur, voire de débilité mentale, car sans conscience de lui le sujet est dans l'impossibilité de batir aucune référence.
Les messages issus du monde inconscient sont adaptés aux réalités externes sur un mode secondarisé.L'image de soi est traduite dans un modêle codifié (en fonction des codes culturels reçus) sous une forme transmissible, échangeable.
Les sujets à auriculaire long ont une forme d'introspection analytique naturelle. Cette hyper-analyse peut pousser à un manque de décisivité si le reste de la main ne pousse pas à la réalisation.
Ils ont une grande tenacité, une nécéssité quasi obsessionnelle de la réalisation de leur moi conscient. Ils ne perdent jamais de vue leur but final (dans la mesure ou ce but va dans le sens de la réalisation d'une éthique). La construction du moi est si solide que cette structure s'imposera dans tous les vécus, elle donnera toujours une forte cohérence, donc une apparente suite dans les idées, dans la volonté de réaliser. En ce sens un auriculaire long peut suppléer à un pouce court.
Si l'auriculaire est particulièrement long la prise en main du moi par les réalités externes est si forte que le sujet developpe un moi idéal qui peut se substituer au moi conscient. L'individu vit alors plus en fonction de l'image qu'il s'est forgé de lui qu'en fonction de ce qu'il est réellement. Tout décallage entre l'image developpée et le moi profond (perturbations marqués par exemple par des rétractions fortes de la phalangine ou des torsions du doigt) peut conduire à une sorte de comportement "schizophrénique".