Les torsions de l'auriculaire

Les torsions de l'auriculaire

Elles sont gouvernées par les lois décrites dans l'étude générale des doigts

Les torsions internes

Les torsions latérales internes

L'auriculaire est incurvé vers l'annulaire dans le plan de la paume. La communication des messages du monde intérieur vers le conscient se fait en prenant appui sur la fonction de l'annulaire. Le sujet vivra toujours sont monde instinctif au travers de son monde affectif. L'mage de soi ne peut être dissociée du vécu fusionnel avec les autres. L'identité profonde en depend.

Le sujet sera caractérisé par sa grande gentillesse, sa tendresse, sa sensibilité, et un besoin de dévouement (qui pourra devenir étouffant si l'annulaire est important ou exigeant car il se fait au détriment de l'autonomie de l'autre).

Si la torsion est forte et l'annulaire dominant le sujet pourra devenir obsédé par le sens du devoir et des actes de dévouement. C'est une forme névrotique d'auto-sécurisation par détermination de soi à travers la relation fusionnelle à l'autre.

Les torsions axiales internes

L'auriculaire est vrillé autour de son axe et présente sa face supérieure (ongulée) vers l'annulaire.

La fonction de communication avec soi meme, les identifications premières se feront au travers du vécu affectif et de sa réussite. On observe une dissociation profonde entre les éxigences profondes (phalange) et son vécu formulé (phalangine, phalangette).

La gentillesse, le sens du devoir, voire du sacrifice (selon l'mportance de la torsion) pourront prendre une allure obsessionnelle, mais sans liens avec les nécéssités internes. Le dévouement sera mal vécu, non gratifiant. Il sera générateur de tensions, de frustrations, de jalousie et d'agréssivité. C'est un dévouement que l'on reproche à l'autre, .....tout en lui imposant !

Les torsions externes

C'est un cas peu fréquent dans lequel l'auriculaire s'incurve, ou se vrille vers l'extérieur de la main, vers le vide.

La fonction à tendance à se perdre. La relation inconscient-conscient devient si hermétique qu'elle échappe au sujet lui mème. La peur de s'assumer occulte le dialogue intérieur et l'on observe une dissociation entre ce que l'on vit et le ressentir que l'on en a. Il en résulte une forte dépersonnalisation, le developpement d'un moi de substitution, et bien sur une tension permanente.