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Les torsions du majeur |  |
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Les torsions du majeur | |
Elles ont les mêmes significations et obéissent aux mêmes règles que les torsions des autres doigts. Appliquées au domaine du majeur elles reflètent une perte d'autonomie de l'évaluatif, au profit d'une autre fonction
Le majeur est incurvé vers l'annulaire dans le plan de la paume. La torsion est d'autant plus significative que l'annulaire est puissant. Le positionnement social se fera toujours au travers des prérogatives de l'annulaire. Le sujet aura besoin, pour se hiérarchiser, pour se positionner, que ce positionnement soit générateur de gratifications affectives. À travers ses prises de positions, il cherchera à se faire aimer.
S'il a conscience de ce besoin, il sera d'une nature chaleureuse et sociable. S'il n'en a pas conscience, il sera mal à l'aise dans ses prises de positions dont il ne comprendra pas la logique et qu'il prendra pour de la faiblesse.
De façon générale, il sera toujours sensible au côté émotionnel des êtres, des faits, des situations. Il refusera les situations de positionnement conflictuelles.
Le majeur est incurvé vers l'index dans le plan de la paume. La torsion sera d'autant plus significative que l'index est puissant.
Le positionnement ne peut se réaliser qu'au travers du relationnel avec l'extérieur. Les forces seront toujours dirigées vers l'action, le mouvement. Le sujet se vit dans une projection permanente vers l'extérieur. Il a besoin de participer avec les autres, d'une certaine audience, d'un public, pour s'affirmer et se sécuriser. Ce sera un meneur d'hommes qui saura avec talent faire faire aux autres ce que lui-même ne fait pas, et se valoriser avec leurs résultats. Dans un groupe, c'est un élément dynamisant.
Elle traduit une dénaturation de la pulsion au niveau de la fonction de hiérarchisation. Le vécu existentiel est décalé par rapport aux références instinctuelles. Il y aura appropriation de références temporaires, en accord avec les besoins momentanés du comportement (mais souvent en désaccord avec les valeurs de base). Le vécu sera souvent contradictoire, illogique, instable, par insécurité.
Les références temporaires sont empruntées à l'autre, via la relation affective, et le sujet est très dépendant de la façon dont l'autre vit la relation intime.
Tout en pensant agir au nom de ses idées, d'une démarche intellectuelle raisonnée, le sujet se positionne en fait en fonction de son ressentir affectif, donc toujours d'une façon différente de celle qu'il conçoit.
Cette fois les références temporaires sont empruntées au domaine du relationnel. Le positionnement ne se fait pas au nom des valeurs intimes fondamentales, mais en fonction de la relation immédiate aux autres. C'est la façon dont ceux-ci nous reçoivent qui détermine notre évaluation des situations et de nous-mêmes. C'est le jugement des autres, ou plus exactement l'idée que l'on s'en fait, qui détermine nos échelles de valeur. Une telle position ne peut jamais être sécurisante et gratifiante.