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La psychologie relativiste : Prologue

Dans le domaine de la psychologie et de la philosophie on peut distinguer deux véritables génies

1)    Bouddha, parce qu’il a inventé la conscience. Il y a 2600 ans il a émis l’hypothèse que la conscience était formée de représentations mentales reliées entre elles par des liens de causalité. Il distingue déjà entre la représentation, qui est une image de la vérité, et cette vérité qui ne peut être accessible qu’en refusant tout système de représentation. Il a appelé ce modèle : « Le Karma » qui n’est pas comme on l’affirme aujourd’hui la destinée, mais la simple représentation de notre histoire par un ensemble d’images reliées entre-elles par des liens de causalité. Se méfiant de représentations sources d’erreurs il préconise de se soustraire au Karma pour atteindre sa propre vérité dans la méditation. Je parle, bien sûr, de Bouddha le philosophe et non de la pseudo divinité que les bouddhistes se sont inventés pour satisfaire leur besoin de religion.

2)    Freud, parce qu’il a inventé l’inconscient. Même si son approche peut être remise en cause dans sa forme, l’invention du « ça » comme zone de chaos émotionnel est un trait de génie

Après cette mise en place du conscient et de l’inconscient que nous reste-t-il à inventer ? C’est pourquoi je dédie à ces deux grands hommes ce petit travail qui n’est que le prolongement de leur génie … j’ose espérer qu’ils apprécierons !

On pourrait ajouter Descartes qui avec son « je penses donc je suis » préfigure ce qui sera développé plus tard que « c’est à travers la pensée que l’on a la conscience d’exister ». Ajoutons encore, bien qu’il fasse partie d’un Panthéon plus modeste, mon ami Gérard Aussoleil qui théorisa le premier le passage d’une pulsion originale à un comportement final à travers une série de formalisations successives dues à l’interaction entre le besoin d’exprimer et la capacité de ressentir (la relation ou le positionnement).

 La psychologie relativiste : Les objectifs.

Dans l’ensemble des écoles et techniques reliées à la psychologie (psychanalyse, psychothérapie, psychologie, neurosciences,) un certain nombre de point m’ont paru faire défaut.

1)    Il manque une relation forte entre la philosophie et la psychologie. En effet cette dernière se propose d’explorer les arcanes de l’être, d’en fixer les contours et d’en découvrir les mécanismes. Cependant en aucun cas elle ne s’appuie sur une définition claire de ce que pourrait être l’être. Comment expliquer le fonctionnement d’une entité qui n’a pas clairement été définie ? La psychologie relativiste va s’appuyer sur le principe même des courants de la philosophie relativiste.

2)    Toutes les écoles étudient l’être humain en tant qu’individu isolé, en lui attribuant des caractéristiques propres. Pourtant un être humain n’est jamais un être isolé. Il vit avec ses semblables, dans un environnement, et c’est dans ce modèle « en relation » qu’il se définit. La psychologie relativiste se propose d’étudier l’être humain dans le cadre de sa relation à son environnement.

3)    Toutes les écoles de psychologie s’appuient sur des méthodes expérimentales. C’est par la pratique « en cabinet » que se forgent les connaissances en la matière. Il serait souhaitable de développer un modèle théorique pouvant unifier les diverses chapelles afin de profiter d’une véritable synergie entre les praticiens afin que les expériences des uns puissent enrichir les connaissances des autres.

4)    Les pratiques de psychologie sont d’une efficacité très faibles. Quand on pense qu’il faut cinq années de consultations en psychanalyse ou psychothérapie pour espérer, au mieux, atténuer un symptôme. On conçoit que les ressources mises en jeu sont démentielles par rapport au résultat obtenu. Cette efficacité doit être grandement améliorée (une ou deux visites de médecin et quelques médicaments viennent à bout de beaucoup de pathologies classiques)
les thérapies cognitives et comportementales font dans certains domaines sauter ce verrou et nous verrons que la psychologie relativiste peut leurs servir de support théorique.

 Ce sont les objectifs que se fixe la « psychologie relativiste » afin de fournir aux cliniciens un chapeau théorique pour les aider dans la mise en place de leur projets thérapeutiques et en accroitre l’efficience.

 La psychologie relativiste : Pourquoi ce nom ?

Quand on fait un enfant, on lui donne un nom. Pour une théorie, c’est la même chose. J’avais d’abord choisi le nom de psychologie situationniste, mais cela sonnait un peu comme un opportunisme. J’ai ensuite opté pour psychologie relativiste qui, de prime abord m’avait paru un peu trop proche du nom de la théorie d’Einstein. Puis à la réflexion, une des caractéristiques de la théorie de la relativité est que les corps célestes y perdent leurs propriétés propres pour se définir dans le cadre de leurs relation aux autres corps (via leur interaction envisagée comme la déformation réciproques qu’ils font subir à l’espace-temps). Ceci m’a paru tout à fait en phase avec la théorie que je vais exposer. J’ai donc adopté le nom de psychologie relativiste

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