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La France pays xénophobe ?

On découvre avec stupeur que la France héberge 35 % de citoyens xénophobes (militants actifs ou simple sympathisants). C’est  mal connaître notre pays qi à toujours inclus une frange de 30 à 35 % de xénophobes.

Souvenons-nous comme les immigrations Polonaise (les Polaks) et Italienne (les ritals, les macaronis) avaient été mal accueillit enfance. Rappelons que fin XIX ème, début XX ème siècle le courant antisémite était très pissant dans notre pays (affaire Dreyfus, collaboration Pétainiste à la rafle des Juifs). A cet époque même les partis de gauche (parti communiste) étaient, sous l’influence de l’URSS, hostiles aux juifs (les youpins). Avec l’immigration Maghrébine et la bonne intégration des communautés Juives dans la nation la xénophobie à modifié sa cible pour passer  en 40 ans de l’antisémitisme à l’Islamophobie. Le conflit Israélo-Palestinien à évidemment accentué cette évolution avec un reprise de l’antisémitisme dans les populations issues du Maghreb. L’Islamophobie de l’extrême droite fait le pendant d’un antisémitisme attisé par l’extrême gauche.

On voit que la xénophobie n’a jamais quitté la France depuis le XIX ème siècle. Selon les circonstances elle a pu s’exprimer ou non. Actuellement elle a « le vent en poupe » avec les partis extrémistes aux portes du pouvoir.

La xénophobie s’est particulièrement installée en zone rurale. En zone urbaine les citoyens ont l’habitude de fréquenter des étrangers. Dans les transports en commun, dans les administrations, on est entouré de blanc, de black, d’asiatique

qu’ils soient Français ou étrangers. Les côtoyer ne pose pas de problème. Dans les zones rurales l’étranger, inconnu, reste le symbole de la différence qui dérange et remet en cause l’ordre établit. Moins on connaît un danger , plus il prend une dimension imaginaire, fantasmatique, et plus on le redoute. Quand on redoute le changement, on craint la différence, on a peur de l’autre, et la xénophobie nous guette.

Ne prêchons cependant pas la différence à tout crin. Trop de diversité crée le chaos, Trop d’opinions différentes conduisent à un individualisme forcené et une société ingérable. Comme en toute chose la modération et la recherche du meilleur équilibre doit être la règle N°1

L’histoire de la x1énophobie est aussi vieille que la nature humaine. Au XIX ème siècle c’était la rivalité entre villages, dans les années 50 « la bande d’Aix-en-Provence » allait tous les samedi soir faire la baston avec les « bandes de Marseille. Les rivalité se sont régionalisées avec les mouvements indépendantistes corses, Bretons, Basques … Tout corps constitué en différence avec un autre génère conflits et frictions. Un des moteurs de l’antisémitisme reste le désir obsessionnel de vivre « entre soi » des communautés Juives.

On ne peut séparer la xénophobie de la peur de l différence. Celle-ci peut être un enrichissement, mais par contre coup une remise en cause des valeurs établies de l’ordre et des hiérarchies.

Le rôle des sociétés et justement d’encadrer les pulsions individuelles  pour déterminer les règles du « vivre ensemble ». La xénophobie fait partie de ces pulsions naturelles que la loi doit refreiner. Tout groupe qui prêche la peur des autres prêche les conflits et la guerre. Ce que François Mitterrand résumait à juste titre par : ‘Le nationalisme c’est la guerre »

La France serai donc un pays dans lequel 35 % de citoyens seraient plus ou moins xénophobes … comme dans tous les pays. Ne nous leurrons pas, nous sommes tous fondamentalement xénophobes, c’est le propre de la nature humaine. C’est pourquoi les sociétés sont faites pour contrôler ces passions. Il y a ceux qui raisonnent et voient l’autre comme un atout dans la réalisation de leurs désirs et mise sur des actions collectives (ils sont généralement pro Européens) et ceux qui écoutent leurs instincts et voient l’autre comme un obstacle à leurs besoins et préfèrentl’individualisme (ils sont en général anti Européen)

Qu’importe si les deux visions sont pour le moins empreinte de fantasmatique. Le principe de nos sociétés est « l’union fait la force » n‘y dérogeons pas faute de détruire tout civisme

Patrick Rouillier

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