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Les évolutions de l’ anti sémitisme

Les première traces d’agression envers le peuple Juifs se trouvent dans la Bible. (Récit fondateur de la communauté Juive, sans aucun fondement historique avéré) A cette époque, environ 1400 AVJC, une communauté Juive ayant émigrée en Égypte, venant de Canaan, semblait menacer, par son expansion démographique, l’empire du Pharaon. Celui-ci décida de réduire cette population en esclavage. Moïse réussi à libérer son peuple des griffes des Égyptiens et les entraina à travers un long périple vers la terre de Canaan que Dieu avait promis (dixit la bible) aux Hébreux.

On ne peut, à proprement parler d’antisémitisme au sens moderne, mais il sagit bien d’une agression socio-politique envers les Juifs. C’est l’événement fondateur du peuple Juif et de ses principales revendications : Former un peuple historique et autonome, choisi par dieu pour occuper la terre d’Israël.

Le second volet de  l’antisémitisme vient de  l’église  catholique reprochant aux Juifs d’avoir crucifié Jésus. Cet antagonisme religieux s’ »tendant de périodes violente en période calme pratiquement jusqu’au XVII ème siècle. Il était accompagné d’un antagonisme social, les juifs, industrieux, ayant pris une part très important dans le commerce et surtout la finance.

A partir du XVIIIème siècle et l’apparition des mouvement d’extrême droite issus du milieu de la bourgeoisie catholique, l’anti sémitisme prend un tour plus social qui atteint son apogée avec l’affaire Dreyfus et l’avènement du régime Nazi en Allemagne. Le ressort de cette haine du Juif n’est plus de nature religieuse (dont il dérive cependant) mais envahie le domaine du Laïc.

Après la Shoa et le massacre des populations Juives l’anti sémitisme se fait plus discret, plus honteux quand en 1948 la société de Nations (future ONU) « remet une pièce dans le Juke Box », en donnant la Palestine aux hébreux pour fonder l’état d’Israël. 750.000 Palestiniens sont chassés de chez eux  et doivent émigrer en Jordanie. Cet épisode, « La Naqba » est le début d’un nouvel antisémitisme arabo musulman qui va grandir sur le terreau des occupations Israéliennes avec le développement de l’OLP, du Fatah, puis du Hamas. Les derniers événements du 7 octobre et de la répression sur Gaza ont exacerbé les tensions et favorisés l’émergence de mouvements  antisémites dans les milieux musulmans du monde entier. On y retrouve les oppositions religieuses (essentiellement chiites) politiques, et sociales. Benyamin Netanyahou a réussi à réaliser la synthèse des trois courants antisémites historiques.

On voit que l’antisémitisme a pris des visages variés depuis la nuit des temps. Même si on ne peut accorder de crédit (à moins d’être juif !) au récit biblique, plutôt roman picaresque que récit historique, et guère plus de crédit à la crucifixion de Jésus (à moins d’être catholique !) la dominante de ces récits ou faits réels est la victimisation des populations de confession Juive. En tous lieux, en tout temps, les Juifs se posent en victimes de situations qu’ils ont en partie engendrée.

N.B. Un point intéressant à noter c’est que les extrêmes droites ont partiellement abandonné leur obsession anti sémite pour virer vers une islamophobie assez radicale, comme si ils avaient un besoin absolu d’un adversaire. Après avoir été antisémite voilà l’extrême droite islamophobe, et comme « les ennemi de mes ennemis sont mes amis » prête à pactiser avec Israël.

Qu’importe l’adversaire pourvu qu’on ait l’ivresse !

Patrick Rouillier

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