La phalangette de l'annulaire

La phalangette de l'annulaire

La phalangette représente le type d'élaboration finale du comportement affectif, l'esprit dans lequel on le vit, et celui dans lequel on le ressent.

La phalangette longue

Elle traduit un fort besoin de secondarisation dans l'expression du vécu affectif, son extrapolation sur un mode abstrait, une nécéssité d'idéalisation.

Le sujet a une approche romanesque, mythique, voire platonique dans sa relation aux êtres ou aux choses. Il aura besoin d'agir en fonction d'un idéal (avec panache et romantisme si le reste de la main est dynamique). Il idéalisera l'autre ou sa relation, et son vécu se fera en fonction de ces modèles.

Sur le plan ésthétique il sera très attaché à la forme, aux nuances, aux rapports entre les choses. Son gôut est bien établi et la valeur ésthétique des objets se déterminera en fonction de ses canons.

La phalangette courte

Le comportement affectif sera plus lié aux besoins et à la critique des sentiments qu'à une image idéale qu'on pourrait en avoir.

Le vécu affectif se passe sur le terrain du réalisme. Les amours sont beaucoup moins romanesques, vécus au jour le jour, situations par situations. Le sujet recherche des relations simples qui apportent une gratification immédiate.

La phalangette conique

La conicité du bout du doigt va apporter (mécanisme obséssionnel) subjectivité et fougue dans la relation affective.

Le sujet est un être très sélectif qui choisit avec soin ses amis, les éléments avec lesquels il aura un échange affectif. Il s'impliquera totalement dans les relations qu'il met en œuvre.

La phalangette carrée

Le bout du doigt n'offre ni emballement ni frein sur le trajet de la pulsion.

Le sujet aura dans sa relation affective un comportement naturellement organisé et une démonstrativité mesurée. Il choisit ses amis avec discernement et confiance dans ses choix

La phalangette spatulée

L'extrémité du doigt traduit une grande capacité d'échange avec l'extérieur (mécanisme vélléitaire).

Cette nécéssité d'échange est si forte que le sujet perd toute sélectivité et discernement dans ses choix. Il a besoin de relation nombreuse avec des partenaires très divers, car le choix du partenaire est moins important que le besoin de communiquer.

Le comportement est dispersé, avec un besoin de gratification immédiate (donc une vue à assez court terme).