La phalange de l'index

La phalange de l'index

Elle va traduire les capacités de relation d'un individu sur un mode instinctif, immédiat, aussi proche que possible des besoins. Elle exprime la nécessité profonde de relations avant toute analyse critique de la situation.

La longueur de la phalange

La phalange longue

Le processus relationnel primaire a tout loisir de se maturer dans la phalange. Le besoin de relations prendra donc un caractère secondarisé dès sa naissance. Ceci donnera à la manifestation du besoin du recul par rapport à celui-ci, et une amorce de processus d'adaptation du désir de relations à la forme que les autres souhaitent lui voir prendre. La réaction spontanée, l'élan vers les autres, sont tempérés, tout en restant chaleureux, et s'accompagnent d'un regard attentif à l'autre pour tenir compte de ses attentes.

La phalange courte

Elle joue un rôle minimum dans la maturation de la pulsion, dans la secondarisation du besoin. Même si elle peut être secondarisée par la suite (dans la phalangine ou la phalangette) la pulsion gardera toujours un fond de primarité. Le comportement du sujet sera plus pulsionnel qu'organisé. Les manifestations pourront être intempestives, hasardeuses, sans souci des réalités du milieu environnant (caprices, sautes d'humeur, spontanéité, franchise, fraîcheur) La négociation de base avec le monde extérieur est limitée et le moi s'exprime directement à travers le relationnel. Bien sûr, une phalangine puissante peut venir mettre un frein à cette spontanéité, mais sous ce contrôle "mental" le fond de la relation restera impulsif, primaire et impatient.

La forme de la phalange

La phalange dilatée

Elle traduit une excellente capacité d'adaptation du besoin relationnel avec les réalités. Il y a donc un bon synchronisme entre le vécu de la relation et ce que chaque partie en attend. Ceci rend les relations faciles et donne au sujet confiance dans ses capacités relationnelles. Quelle que soit la forme que prendrons les échanges, ils seront fondamentalement sains, simples, et gratifiants. La relation aux autres sera vécue comme un élément positif que le sujet ne refusera pas. L'individu sera communicatif, liant mais sans excès (car il n'a pas besoin de rechercher désespérément une relation) dans la mesure où il se sent, à coup sûr, la capacité de trouver l'échange.

La phalange retractée

A travers une zone rétractée, la transmission des messages se fait mal, toujours avec une certaine distorsion. Les processus d'adaptation du désir instinctif de relation et des réalités externes selon lesquelles il devrait se vivre sont perturbés. Le vécu de la relation est toujours en décalage avec la motivation qui lui a donné naissance. La relation est difficile. Si elle se vit selon le modèle élaboré dans phalangette/phalangine (réalités externes, l'idée que l'on se fait de ce que doit être la relation) elle n'est pas gratifiante pour le moi intime. Si au contraire c'est le moi intime qui s'exprime, la mauvaise formulation du message fera qu'il sera mal accepté par les autres, et le retour sera toujours conflictuel. Le sujet manquera fondamentalement de confiance dans ses capacités à relationner avec les autres. Il aura, de ce fait, de la retenue, de la timidité, et se sentira mal perçu. C'est un élément important d'un complexe d'infériorité. L'individu manquera d'ambition.