La plaine de mars

La plaine de mars

La plaine de mars est située au centre de la paume et constitue ce que l'on appelle communement "le creux de la main". Dans notre modèle, et quelque soient les morphologies, toutes les pulsions émises par le mont thénar doivent transiter par la plaine de mars. Elle constitue donc le premier étage de la maturation de la pulsion, le premier niveau dans le processus de secondarisation. Son rôle est de retenir ou de distribuer les pulsions de base.

La plaine de mars creuse

Elle se présente comme un creuset au centre de la main. On dit de ces individus qu'ils ont la main creuse.Elle joue le rôle d'une zone rétractée et s'oppose donc à la circulation libre du flux d'énérgie. Cette rétraction sera d'autant plus perturbante que la zone en amont (mont thénar) sera importante. Si le mont thénar est fort, cette configuration va developper chez le sujet une obsession d'éxister et une nécéssité de vivre à travers des mécanismes compensatoires, une avidité de tout ce qui pourrait donner le sentiment d'être.. Si le mont thénar est faible l'énérgie sera completement bloquée et le sujet aura les plus grandes difficultés à s'affirmer. Si son vécu relationnel est important (doigts forts) il se developpera en coupure avec son moi profond.

La plaine de mars bombée

Le creux de la main est plat (car il est très rare qu'il soit réellement bombé). La plaine de mars joue le role d'une zone dilaté et laisse librement circuler le flux d'énérgie. C'est encore en relation avec la zone en amont (mont thénar) que l'on pourra étudier le fonctionnement de la plaine de mars. Si le mont thénar est bombée, il n'y a aucune retenue à la pulsion et l'individu aura un fond impulsif. Si le mont thénar est faible nous sommes en présence du mécanisme dit "vélléitaire". La pulsion faible émise par le mont thénar est diluée dans le réceptacle de la plaine de mars. La formation du moi sera difficile et le sujet en perpétuelle recherche de son identité.