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La phalangine du majeur |  |
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La phalangine du majeur | |
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Sa fonction est du domaine de l'évaluatif, du comparatif, mais dans les champs d'action des phalangines : Analyse, attitudes mentales, critiques. Elle va représenter l'apport de la raison, des jugements, à l'évaluation des situations hiérarchisantes. Elle va comparer dans des schémas logiques nos besoins primaires de positionnement avec les valeurs hiérarchiques externes.
La confrontation des flux de ressentir et d'expression au travers d'une zone longue dont la fonction est la critique des positionnements va donner une excellente capacité d'analyse (du moins quantitativement car, en qualité, cette analyse peut être viciée en cas de rétractions ou de torsions). Le sujet a beaucoup de réflexion sur son positionnement car ses critères d'évaluation sont très élaborés. Il aura de la tempérance, du recul, de l'objectivité dans l'analyse des situations de relation aux autres. Il a une bonne capacité de négociation car il sait aborder sa relation hiérarchisante aux autres selon une analyse critique, raisonnée. Il n'aimera pas se positionner "à priori " car il aura besoin de justifier sa position
Dans ce cas, le trajet des flux est court et leur confrontation limitée. Une telle phalangine participera peu à la maturation des messages. C'est généralement le positionnement primaire, tel que délivré par la phalange, qui est vécu. Le sujet aimera se positionner au nom d'idées simples et arrêtées. Il ne cherchera pas à justifier de sa situation ou de ses droits. Le raisonnement et l'analyse ne seront jamais un frein, ou une aide, au référencement.
L'échange entre les flux d'expression et de ressentir est abondant et la capacité d'adaptation entre le sens intuitif de son positionnement et la perception des échelles de valeurs est saine. Le sujet évaluera avec justesse les situations hiérarchisantes, saura bien se juger et juger les autres, et se sentira bien référencé par rapport à eux. Il trouvera sa place avec simplicité et réalisme. Il aura confiance dans son jugement sur sa position et de ce fait n'essayera pas de la déguiser ou de se justifier. Il n'aura pas de nécessité à remettre en cause le positionnement des autres
La rétraction au niveau de la phalangine va induire un décalage entre le positionnement primaire, né dans la phalange, et sa conceptualisation dans la phalangette. Les critères de jugement seront en porte-à-faux avec la façon instinctuelle de se situer. Donc, ou le sujet accepte ses échelles de valeurs et jette un regard négatif sur la manière qu'il a de se positionner, ou il accepte la façon dont il se situe et devient critique vis-à-vis de ses besoins intimes. Dans tous les cas il se sent en porte-à-faux dans sa confrontation avec les autres. Il oscillera entre la négation de sa propre valeur (sentiment d'infériorité) et la critique des valeurs des autres (sentiment apparent de supériorité, masquant ses difficultés d'intégration)